Aujourd’hui nous ne montons pas les vélos. Est-ce possible ?? Ben oui, à peine croyable, mais c’est le cas. La journée d’après, « the day that never comes », enfin là. Et pas d’urgence de sauter sur la bécane, la prochaine montagne nous attend déjà. Le réveil sonne à 7 : 40, en fait, pourquoi encore ? Ah oui, la voiture est stationnée sur un parking payant juste à côté de l’hôtel et à huit heures il faut que je la déplace. Après, j’ai tout le temps du monde, Christina et Elle dorment encore, et j’ai des ordres les plus stricts de ne pas réveiller Elle (Chris non plus, je suppose) après m’avoir occupé de la voiture.
Ainsi je suis forcé de passer du temps dans la ville. Pendant ma promenade j’ai des « flashs » du tour en permanence, comme des images d’un film muet. –« Surreal, but nice » (« Surréaliste, mais sympa ») Et voilà, un café qui est ouvert. Quand j m’apprête à m’en aller il commence à tomber des cordes. Euh – demi-tour, et « otro café con leche pro favor » (un autre café au lait svp). Je n’ai pas le choix. ;) Aussi agréable qu’il soit, je me sens un peu perdu, désorienté, sans vélo, sans rouler, sans une autre étape… Peut-être vous voudrez revisiter ces pages dans 4, 10 ou 20 ans…
Bien que le tout ait fait énormément de plaisir, la journée de pause était super. Le tour était tous les deux : à la fois incroyablement facile – les 10 jours n’ont pas pris plus qu’un claquement des doigts – et incroyablement difficile – les heures sous la pluie battante, sous le soleil brûlant, les douzaines de montagnes et les centaines d’ondulations du terrain. Ce qui domine mes souvenirs ? Étonnamment rien directement lié au vélo mais l’amitié qui s’est formée dans seulement 10 jours avec les 4 Basques. Ce que j’espère le plus après ce tour est que nous le répéterons un jour sous une forme ou une autre. « On va pas laisser ça comme ça. »
Salutations, Jan Kritter.
PS :
Un grand merci à Laurent Rousselin, Vincent Sommer, et Bernard Boulanger de m’avoir aidé avec mon français des fois moins-que-parfait…
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